Charles-Hubert de Brantes

Charles-Hubert de Brantes

Après des études d’économie et de philosophie, Charles-H. de Brantes traduit de l’anglais Bede Griffiths, Expérience chrétienne, mystique hindoue (Albin Michel, 1985) et publie des ouvrages aux frontières de la poésie et de la spiritualité : En lisant l’Evangile de Luc, de Bénarès à Bombay, Lueurs et L’Aimeur (éd. Caractères 1985-1986).
Auteur et assistant réalisateur sur le documentaire Pondichéry-Chandernagor, journal d’un voyage (52’ de Georges Luneau, FR3), qui évoque les traces de la culture française dans cinq anciens comptoirs français d’Inde, il réalise son premier film en 1984 (Transparences à l’Est, 52’) dans lequel, accompagné du chef opérateur Jean Coulon, il filme les rencontres de plusieurs intellectuels français avec des penseurs et des philosophes de Hongrie et de Tchécoslovaquie à l’époque communiste.
En 1985, il rencontre à Stockholm, pour les éditions Desclée de Brouwer, le cinéaste Andreï Tarkovski, qui lui confie la traduction de son testament de cinéaste, Le Temps scellé (Les Cahiers du Cinéma, 1989), ainsi que la gestion du Comité Tarkovski qui deviendra l’Institut Tarkovski (Paris, Florence, Moscou), qu’il dirige, depuis lors, avec le fils du cinéaste.
Il s’est rendu en Afrique pour la première fois en 1975 et fut l’un des fondateurs d’Action Contre la Faim en 1979.

Films de Charles-Hubert de Brantes

1 Film
Frère Sylvestre, saint et sorcier

Frère Sylvestre, saint et sorcier SVODVODDVD

Fils de vignerons piémontais, frère Sylvestre Pia a consacré 45 ans de sa vie à la lutte contre la pauvreté au Burkina Faso. Décédé à l’âge de 83 ans dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, il est le seul étranger à avoir bénéficié de funérailles nationales selon le rite Mossi.