Le silence n’est-il pas le véritable crime contre l’humanité…?
Les survivants oscillent sans arrêt entre deux pôles: parler ou se taire, révolte ou résignation… Pourtant la parole fut interdite, prohibée parce que dérangeante…
Dès 1945, on voit disparaître les commémorations en costumes rayés qui éveillent la mauvaise conscience et qui s’intègrent mal à un défilé d’anciens combattants… 1945 organise l’oubli de la déportation.
A la fin de Opération Sultan, nous avons quitté les personnes raflées, abandonnées à leur sort dans des trains à bestiaux, quittant la gare d’Arenc pour une destination inconnue. Aucun des déportés ne reviendra vivant. Mais les rafles allaient se poursuivre jusqu’en juin 1944... Chaque histoire est unique et pourtant, toutes se recoupent. Le train, les camps, la mort ou le retour sont les liens qui unissent tous ces destins. Après leur libération, les survivants se retrouvent face à une nouvelle vie en ayant à surmonter dans le même temps le traumatisme des camps… Des mots pour le dire s’inscrit dans une démarche originale, celle d’une réappropriation des zones historiques taboues, en tentant de répondre à la question du silence à travers une mise à plat de ses mécanismes et de ses raisons.
Bonus : Mamoune - 26’, réalisé par Jean-Pierre Carlon
A son retour des camps de la mort, Henriette a su puiser au plus profond d’elle-même la force de se raccrocher à la vie et de donner la vie. Aujourd’hui elle a six enfants, seize petits-enfants et huit arrière-petits-enfants.
Langues : Français, sous-titres Anglais
En France comme en Allemagne, ces amours de guerre auront laissé derrière elles des milliers d’enfants qui, plus de soixante ans après, recherchent toujours un père.
Sur le même thème
Eté 1946, dans l'Indre, quatre corps d'une même famille sont découverts, exécutés.
Eté 1946, dans l'Indre, leur voisine n'a pas vu les Carteron depuis plusieurs jours et va frapper chez eux. Elle découvre quatre corps, quatre membres d'une même famille exécutés… Que s'est-il passé dans cette maison ?
L’histoire de ce procès dévoile les mécanismes et les débâcles d’un appareil juridico-policier qui refuse de reconnaître ses erreurs.
Par sa durée, par l’obstination de la justice à refuser de revenir sur la chose jugée et par la persévérance des condamnés à clamer leur innocence, l’affaire Mis et Thiennot est comparable à l’affaire Seznec.
La saga du PMU, à travers des témoignages de parieurs et des images d’archives.
Le PMU (le Pari Mutuel Urbain) vient de fêter ses 60 ans. 60 ans que des parieurs, de tous âges, tous milieux, hurlent à chaque fin de course pour encourager leur champion. Le film raconte la saga du PMU, montrant son évolution et celle de la société.
Guillaume, mis à l’amende par le père Chalumeau, demande le soutien de ses amis pour préparer sa convocation chez l’évêque de son diocèse. José prend la défense de Tom, confronté à une lourde accusation de la part des paroissiens.
Tandis que Guillaume prépare une dernière messe dans l’église abandonnée avant sa destruction, Yann doit prendre une décision importante concernant son avenir à Plugneaux, et José doit surmonter une nouvelle grave à propos de Tom.
Au printemps 2003, deux éleveurs ont accepté d'ouvrir leurs exploitations à la réalisatrice Manuela Frésil : dans l'élevage industriel, la vie des animaux, comme celle des éleveurs, n'est plus qu'un rouage du système de production...
Du jour où la société pétrolière américaine OXY a annoncé son intention d’exploiter les terres des Indiens U’wa de Colombie, ces derniers ont décidé d’entamer le combat. Grâce à leur détermination, ils luttent pour conserver leur terre nourricière et leur culture, quitte à en perdre la vie.