Catalogue Société : Justice

Parmi tous les crimes et délits, les plus bouleversants pour l’opinion publique sont de loin ceux à caractère sexuel. Quand les coupables sont des adolescents, c’est l’incompréhension. Mais au-delà du choc du passage à l’acte et de l’image de monstre qui leur colle à la peau, qui sont-ils vraiment ? Quel parcours de vie pour en arriver là ? Peuvent-ils être soignés ?

Le phénomène d’autodéfense n’est pas nouveau mais notre façon de l’aborder aujourd’hui interroge. Plus d’un million de likes en soutien au bijoutier de Nice, des peines légères administrées aux hommes qui se sont fait justice. 
Comme si l’idée d’homicide justiciable faisait son chemin. 

Un regard et une écoute exceptionnelles qui nous offrent une chronique humaniste et universelle. Trois films essentiels de Raymond Depardon.

Jules Durand, docker-charbonnier et syndicaliste, est condamné à mort en novembre 1910 pour un crime qu’il n’a pas commis. « Le Dreyfus des ouvriers » sera innocenté en 1918 par la Cour de Cassation mais il finira ses jours à l’asile psychiatrique.

Au titre de sa mission d’assistance éducative, le juge des enfants a pour charge d’apprécier si des parents exposent leurs enfants à une situation de danger. Dans le huis clos du bureau d’une juge des enfants, nous écoutons les mots des enfants, et ceux de la juge qui dit la loi.

Le film explore le difficile rapprochement entre victimes cherchant à se reconstruire et auteurs enclins à se responsabiliser.

Dans un centre de détention, des adolescentes se livrent devant la caméra de Mehrdad Oskouei. Il parvient à tisser un lien avec les détenues dont il observe les conversations franches.